mercredi, décembre 26, 2007
Un 6..Un 8..
40 déjà.
Que reste t-il de 68?.... Un esprit
Plus que ça.. Une idéologie.
Une culture, une vision du monde.
Un détachement.
68 Résiste.
Je propose que les boudeurs déphasés de ce mouvement sans limite envoient leurs plus plates excuses dans une enveloppe en chanvre.
68 Résiste.
Une héritière..
(Photo : Jean-Baptiste....©1987)
lundi, décembre 10, 2007
Lagon des Maldives (Canons des Bois)
Je tiens un livre dans les mains
Une armure rouge et des lettres d'or
"Les plus belles déclarations d'amour"
Celle que l'on dit poing au coeur
Celle que l'on jettent au hasard de l'autre
Cette arme qui vous laisse sans défense
Cette bombe que l'on lâche plus vulnérable encore
Non, je n'aime pas
Et, Non, tu n'auras pas 20 ans dans mes bras...
Une armure rouge et des lettres d'or
"Les plus belles déclarations d'amour"
Celle que l'on dit poing au coeur
Celle que l'on jettent au hasard de l'autre
Cette arme qui vous laisse sans défense
Cette bombe que l'on lâche plus vulnérable encore
Non, je n'aime pas
Et, Non, tu n'auras pas 20 ans dans mes bras...
dimanche, décembre 02, 2007
L'illusionniste
Elle venait de raccrocher. Ces discussions banales et tant de fois répétées lui rappelait simplement le temps d'avant. Le passé comme on se plaît à se dire, à se souvenir. Des habitudes maudites autrefois, que l'on voudrait retrouver, goûter à nouveau. Des sensations que l'on aimerait revenu. Mais elle s'est dit "Plus jamais" d'un air tragique. Ca lui plaisait d'être nostalgique, elle aimait bien regretter. Je dit "elle", je pourrai dire"il" mais non je dit "elle".En reposant le téléphone elle remarqua combien le temps passai vite, d'une part avec le renouvellement de son abonnement Canal +, d'autre part en s'apercevant qu'elle était là où elle avait toujours voulu être. Elle en avait rêver. Elle y était. Le brouillon, l'esquisse faite il y quelques temps prenait forme.
Pourtant, ce soir là, à la différence des 310 autres qui l'avait précédés, elle ne trouva pas le courage de continuer à ne rien dire. Oui, le solitude lui pesait parfois. Alors elle décida naturellement après s'être servis un fond de Calva dans un verre à vodka (Quelle ironie de la vie...) d'écrire une lettre. Elle ne savait pas encore qui en serait l'heureux destinataire. D'abord, elle se recoiffa. Il fallait être jolie pour écrire. Son carré roux légèrement ébouriffé, elle peint ses lèvres d'un rouge sombre avec l'attention de l'enfant qui colorie sans dépasser. Fier du résultat, elle se hâta vers l'armoire, chercher quelque chose de convenable, d'adéquate . Elle dégota une robe noire lumineuse qui lui taillait la silhouette. Elle s'allonge sur son lit, un verre à la main, un stylo dans l'autre.. Mais le silence était bruyant, il ne faisait que lui rappeler qu'il n'y avait pas âme qui vivent dans l'appartement. Pas de chat coquine ni même le plus rouge des poisson rouge.Elle mis son CD favoris. Celui qu'elle écoutait souvent. Glenn Gould. Le piano elle adorais, c'était comme la pluie sur l'acier, les larmes d'un lac disait elle. Le son envahi la pièce. C'était parfait. Voila une atmosphère pour changer de vie, pour tourner la page... le bon moment pour écrire. Et voila ce qu'elle écrivit :
"Cela fait presque un an que je suis ici... Quand je dit ici, je veux dire dans cette ville, dans, cette appartement. J'ai déménagé de Paris l'année dernière. Ma vie n'avait plus de sens, avais-je le snobisme de dire. Entourée...sûrement seule. Je ne supportais plu de faire semblant. Mais surtout d'accepter la fausseté des autres. Je dit cela comme si je n'était pas concernée, mais je suis mon autre. On a pas besoin de raison. J'ai du mal à ne pas me juger, a ne pas vous juger. Les gens de presse d'aimer pour pas crever seule, Sur la route, perdu ou dans son ridicule petit lit, froid et immense. Vite vite. Mais qu'es qu'on fait, on perd du temps. Il y a ceux, qui parlent, qui parlent qui ne vous écouterons jamais. N'attendez pas. Le temps...Rappelez vous..on se sert les uns des autres, on se bouffent, on se dévorent, on se flattent, on se perd, on se cogne. Mais ça continue. Comme les battements d'un coeurs, Vibrant, Chaud. On regarde le même point. Hypnotisé par le même objectif. Vivre, choisir, être heureuse... Oui oui, je sais ce que j'ai à faire. Promis, j'avance. En faite on tourne, vite, et sur soi même en plus. On a pas le temps. Je pourrissais entre ces Putains de murs. Je ne voulais pas me vider, être l'abandonnée. Dépourvue d'humanité. Je ne voulais pas être ce dont j'aurais pu me contenter, être heureuse MALGRES tout. En vérité, le monde est tellement courageux. Plus que moi. Survivre, se hisser à la meilleure des places, la plus envisageable surtout. Certains en sont capable mais pas moi.
Je mentais tout le temps. Je disais que ça allait. Je mentais. Je lui disait parfois que je l'aimais, je mentais. Le lundi je me levai vite, la tête vide. Douche, fringues, baiser à monsieur "homme de ma vie". Embouteillages, Clio métallisé. Il n'y avait rien de surprenant dans ma vie. Comme si je ne pouvais pas m'en contenter... c'était évident vous savez. Non vous ne savez pas, suis-je bête, mais vous le devinez. Devinez le. Tout était normalement détestable. Je vais vous dire, où que vous soyez, autant que vous êtes. J'aimerais vous promettre, vous jurer que la vie ce n'est pas l'amour. Mais ce serait le putain de mensonges en trop. Le plus dégueulasse. Alors j'ai rencontré, j'ai quitté et dans tout ça j'ai peut être aimé. On a pas besoin de raison. Après tout cela je me suis rendu compte que je ne comprenait plus les "autres". Que c'était mon existence qui était sans lendemain, sans avenir, si ce n'est celui de continuer en parfaite constance de médiocrité. J'ai choisi de tout arrêter , de tout laisser. Ce qui est pathétique quand je dit ça c'est qu'au fond je ne laissais pas grand choses. Des fantômes, du Vent. Rien que des courants d'air. Mais les laisser pour quoi? Je me rend compte qu'il n'y aucun moyen de les fuir. Est il possible de les aimer autant que de les haïr? Sûrement ce sont des formules que l'on se plaît à employer. Alors on s'aime, on se déteste? Ils n'ont pas compris? Ca m'étonne à moitié. Il y a des gens comme ça qui vivent sans s'en apercevoir. Finalement je crois que personne n'a souffert ne mon départ. Dommage. Mais c'est ma faute aussi, je ne m'attachait à personne. Je ne voulais pas trouver le temps de continuer, je voulais qu'il soit là. Il y est. Aujourd'hui je vous écrit de nul part, n'importe comment, sans but. Partir là bas n'aura peut-être servis à rien. On est tous un peu les mêmes. Personnes ne m'attend ici. Si j'ai fait ça c'était pour me sentir libre. Mais les chaînes ne s'envole en fuyant. Me retrouver seule. Je le suis plus que je ne l'aurais espérer. Certaines choses dépassent mes attentes...
On ne peut pas dire que je sois heureuse depuis un an. Mais une chose est sûr, je suis bien, et sous tout rapport, avec moi même.Je ne joue plus à l'honnêteté. Je le suis. Si je vis seule maintenant c'est que je ne tenais plus parmi vous. j'ai eu peur de me faire engloutir. Après cette année sans vous. j'ai changé. Tout le monde à changé en un an, c'est tout ce qu'il y de plus normal. Mais ça ne me fait plus peur. Je sai que sans vous je n'existerez pas et chaque jours de ma retraite je n'ai cessé une seule seconde de penser à vous. Je suis parti pour vous comprendre."
C'est comme cela qu'elle finit sa lettre. On frappa à sa porte. Elle ne se leva pas tout de suite. Elle attendit la fin du dernier morceau du Disc puis elle alla sans se presser, ouvrir. Le voisin d'au dessus voulait du sel. Il avait l'air surpris de la trouver en robe et semblait chercher du regard celui avec qui elle passait la soirée. En vain. Elle revint avec les sel. Il remonta chez lui perplexe. Elle baissa le radiateurs, regarda par la fenêtre le petit bout de lune. On refrappa à la porte, plus doucement cette fois çi. Il revint. Le voisin. Alexandre qu'il s'appelait. Un prénom. Le premier depuis longtemps. Une bouteille de vodka à la main... Il n'y avait qu'a faire la lien..
Pourtant, ce soir là, à la différence des 310 autres qui l'avait précédés, elle ne trouva pas le courage de continuer à ne rien dire. Oui, le solitude lui pesait parfois. Alors elle décida naturellement après s'être servis un fond de Calva dans un verre à vodka (Quelle ironie de la vie...) d'écrire une lettre. Elle ne savait pas encore qui en serait l'heureux destinataire. D'abord, elle se recoiffa. Il fallait être jolie pour écrire. Son carré roux légèrement ébouriffé, elle peint ses lèvres d'un rouge sombre avec l'attention de l'enfant qui colorie sans dépasser. Fier du résultat, elle se hâta vers l'armoire, chercher quelque chose de convenable, d'adéquate . Elle dégota une robe noire lumineuse qui lui taillait la silhouette. Elle s'allonge sur son lit, un verre à la main, un stylo dans l'autre.. Mais le silence était bruyant, il ne faisait que lui rappeler qu'il n'y avait pas âme qui vivent dans l'appartement. Pas de chat coquine ni même le plus rouge des poisson rouge.Elle mis son CD favoris. Celui qu'elle écoutait souvent. Glenn Gould. Le piano elle adorais, c'était comme la pluie sur l'acier, les larmes d'un lac disait elle. Le son envahi la pièce. C'était parfait. Voila une atmosphère pour changer de vie, pour tourner la page... le bon moment pour écrire. Et voila ce qu'elle écrivit :
"Cela fait presque un an que je suis ici... Quand je dit ici, je veux dire dans cette ville, dans, cette appartement. J'ai déménagé de Paris l'année dernière. Ma vie n'avait plus de sens, avais-je le snobisme de dire. Entourée...sûrement seule. Je ne supportais plu de faire semblant. Mais surtout d'accepter la fausseté des autres. Je dit cela comme si je n'était pas concernée, mais je suis mon autre. On a pas besoin de raison. J'ai du mal à ne pas me juger, a ne pas vous juger. Les gens de presse d'aimer pour pas crever seule, Sur la route, perdu ou dans son ridicule petit lit, froid et immense. Vite vite. Mais qu'es qu'on fait, on perd du temps. Il y a ceux, qui parlent, qui parlent qui ne vous écouterons jamais. N'attendez pas. Le temps...Rappelez vous..on se sert les uns des autres, on se bouffent, on se dévorent, on se flattent, on se perd, on se cogne. Mais ça continue. Comme les battements d'un coeurs, Vibrant, Chaud. On regarde le même point. Hypnotisé par le même objectif. Vivre, choisir, être heureuse... Oui oui, je sais ce que j'ai à faire. Promis, j'avance. En faite on tourne, vite, et sur soi même en plus. On a pas le temps. Je pourrissais entre ces Putains de murs. Je ne voulais pas me vider, être l'abandonnée. Dépourvue d'humanité. Je ne voulais pas être ce dont j'aurais pu me contenter, être heureuse MALGRES tout. En vérité, le monde est tellement courageux. Plus que moi. Survivre, se hisser à la meilleure des places, la plus envisageable surtout. Certains en sont capable mais pas moi.
Je mentais tout le temps. Je disais que ça allait. Je mentais. Je lui disait parfois que je l'aimais, je mentais. Le lundi je me levai vite, la tête vide. Douche, fringues, baiser à monsieur "homme de ma vie". Embouteillages, Clio métallisé. Il n'y avait rien de surprenant dans ma vie. Comme si je ne pouvais pas m'en contenter... c'était évident vous savez. Non vous ne savez pas, suis-je bête, mais vous le devinez. Devinez le. Tout était normalement détestable. Je vais vous dire, où que vous soyez, autant que vous êtes. J'aimerais vous promettre, vous jurer que la vie ce n'est pas l'amour. Mais ce serait le putain de mensonges en trop. Le plus dégueulasse. Alors j'ai rencontré, j'ai quitté et dans tout ça j'ai peut être aimé. On a pas besoin de raison. Après tout cela je me suis rendu compte que je ne comprenait plus les "autres". Que c'était mon existence qui était sans lendemain, sans avenir, si ce n'est celui de continuer en parfaite constance de médiocrité. J'ai choisi de tout arrêter , de tout laisser. Ce qui est pathétique quand je dit ça c'est qu'au fond je ne laissais pas grand choses. Des fantômes, du Vent. Rien que des courants d'air. Mais les laisser pour quoi? Je me rend compte qu'il n'y aucun moyen de les fuir. Est il possible de les aimer autant que de les haïr? Sûrement ce sont des formules que l'on se plaît à employer. Alors on s'aime, on se déteste? Ils n'ont pas compris? Ca m'étonne à moitié. Il y a des gens comme ça qui vivent sans s'en apercevoir. Finalement je crois que personne n'a souffert ne mon départ. Dommage. Mais c'est ma faute aussi, je ne m'attachait à personne. Je ne voulais pas trouver le temps de continuer, je voulais qu'il soit là. Il y est. Aujourd'hui je vous écrit de nul part, n'importe comment, sans but. Partir là bas n'aura peut-être servis à rien. On est tous un peu les mêmes. Personnes ne m'attend ici. Si j'ai fait ça c'était pour me sentir libre. Mais les chaînes ne s'envole en fuyant. Me retrouver seule. Je le suis plus que je ne l'aurais espérer. Certaines choses dépassent mes attentes...
On ne peut pas dire que je sois heureuse depuis un an. Mais une chose est sûr, je suis bien, et sous tout rapport, avec moi même.Je ne joue plus à l'honnêteté. Je le suis. Si je vis seule maintenant c'est que je ne tenais plus parmi vous. j'ai eu peur de me faire engloutir. Après cette année sans vous. j'ai changé. Tout le monde à changé en un an, c'est tout ce qu'il y de plus normal. Mais ça ne me fait plus peur. Je sai que sans vous je n'existerez pas et chaque jours de ma retraite je n'ai cessé une seule seconde de penser à vous. Je suis parti pour vous comprendre."
C'est comme cela qu'elle finit sa lettre. On frappa à sa porte. Elle ne se leva pas tout de suite. Elle attendit la fin du dernier morceau du Disc puis elle alla sans se presser, ouvrir. Le voisin d'au dessus voulait du sel. Il avait l'air surpris de la trouver en robe et semblait chercher du regard celui avec qui elle passait la soirée. En vain. Elle revint avec les sel. Il remonta chez lui perplexe. Elle baissa le radiateurs, regarda par la fenêtre le petit bout de lune. On refrappa à la porte, plus doucement cette fois çi. Il revint. Le voisin. Alexandre qu'il s'appelait. Un prénom. Le premier depuis longtemps. Une bouteille de vodka à la main... Il n'y avait qu'a faire la lien..
lundi, novembre 26, 2007
samedi, novembre 17, 2007
Délicieuse Ilda
samedi, novembre 10, 2007
Gingembre
J'ai cru aimer la cuisine japonnaise. Quand j'y repense... ce saumon, là, béant rose comme une joue coquette. Ah non je n'aime plus. Le concept est beau, le prix élevé, l'endroit branché. C'est comme toi. Faire des infidelitées, oui, être trahi, non. Les autres ont parfois tout un tas de réponses du tac au tac, d'agissements bien plaçés, au moment ou il faut, à l'instant T comme on dit. Mais là c'est la panne. On hésite..Le silence?... Le torrent de paroles?..La froideur?... La Chatte sur un toît brûlant?...
Etre dramatique, le regard lointain...Lentement, silencieusement
Elle : Alors c'est comme ça?
Lui : Oui..
Elle : ...Tu crois vraiment être ce genre de personne?
Lui : Si seulement je le savais...Tu sais je t'ai aimé...Pour de faux..
Elle: Ah...Grand monologue..
Lui: ...Ah...Tais toi!
(Ils s'agitent,se bousculent, puis reviennent tout deux au centre de la scène la main dans la main, l'air cynique)
Elle : C'est comme ça, Je te hais autant que je ne t'ai jamais aimé..
Lui: (rires) Tout est mal qui finit bien..
lundi, octobre 22, 2007
Amaretto?
En faite d'ici, on les voit très bien. Tout les midis depuis bientôt treize ans, ils mangent un sandwich en 1 heure. Ils ne peuvent pas se brosser les dents. Ah, ça les sandwichs, ils connaissent bien. Ils ont tout essayés, toutes les saveurs, tout les prix, toutes les formules.Au final, ils sont bien emmerdés de faire la même chose tout le jours. Mais c'est leur boite comme ils disent. Et quelque part ils y sont attachés. Ils se cotoient bien sûr. Parlent souvent des mêmes choses. Un bon jean, une veste sympa et les locaux qui ont vu grisonner ses cheveux. Finalement ça va. Oui c'est bien. Juste assez pour pouvoir aimer rentrer chez soi, le soir. Ils se font chier, c'est vrai mais ça va. C'est ce qu'il disent. La vie est comme ça, c'est normal. Tout se déroule correctement. Ils n'aiment pas vraiment le patron. C'est normal ça aussi. ça se fait...Oui ce type qui lui à l'impression d'être accompli. Il lui faut bien ça pour être patron. Il a les cheveux longs. Il prend cette liberté.
Comme il prend la liberté de d'éliminer ce(ux) qui rallenti(ssent) la Machine.
La Machine à Café, elle, tourne sans s'arreter. En faite tout le monde tourne sans s'arreter. Le café, l'eau chaude, le sucre... Jusqu'au jours où certaines choses ralentissent. La machine refuse de faire un capuccino au patron. Pas grave. Non il ne prendra pas un thé au citron à la place. D'abord il donnera avec une agressivité travaillée un coup dans la machine. Puis il demandera qu'on la change. Il ne fait pas le sale boulot tout seul. Alors.. Fini les sandwichs.
samedi, octobre 20, 2007
lundi, octobre 15, 2007
Le col roulé
Autant chez lui
Je vous l'assure
Je vous le dit
Au bout des doigts
Un Songe
Un Souhait
Esquissé
Mais sais t-il lui
La lumière de son dessein?
Le froid assassin
Je vous le dit
Quoi qu'un peu effarouchée
Troublée même
Ce satané sourire
Oh je croit bien
A la perte de sa vision
Je vous l'assure
On dit "la belle idylle"
Lui
Non
Il dit "Putain d'idylle"
Jamais comme les autres
Le perversion des sottes
Il prend dans son souffle
Les fuites
Avant le remords
Il les quittent
En regardant
Très loin
Toujours derrière
Rarement devant
L'écume des champs
Les tumultes des cries
Il se retourne
C'est poilant le passé
Grand ouvert
Sa peau est pincée
En faite rien n'est grave
Un jours on verra
Un tableau blanc
Taché
De l'histoire
Je vous le dit
D'un baiser donné
A la volé...
dimanche, octobre 14, 2007
Ma Che Freddo Fa..
Aujourd'hui je vous écrit.Mais non je ne devrai pas, je vois que je perd déjà la distance que je m'efforce de mettre entre vous et moi. Que déjà ce blog deviendra comme tout les autres et qu'un jours je finirai par mettre un auto-portrait en noir et blanc pour effacer les défauts en expliquant "je ne suis pas narcissique..enfin sii!!! Hihi " Et oui, on serait tous vraiment attristé de cette forme pathétique qui viendrai dégueuler ses rires factices à cette tribune. Oui cette tribune que l'on s'octroie qui que l'on soit et quoi que l'on est a dire. On se dit qu'on à le droit de parler. Et c'est dur d'y resiter. Si j'écris c'est pour éloigner ce que j'ai fait plus loin. Ce que je voulai que vous voyez. Mais pourquoi tant de "vous" moi qui me fout des rapports. Qui croit m'en foutre. Qui voudrait du moins. J'aimerai être seule et invisible. Mais aussitot j'aimerai effacer cette phrase que l'on juge trop vite d'adolescente. Ce que je supporte le moins c'est cela. Je ne veux rien construire. Rien. Je crois que rien n'est important. Même si pour vivre correctement il faut penser le contraire. Mais je ne veux pas vivre correctement. Je dit ça parceque je pense qu'a mon âge c'est encore legitime de sortir des inepties pareilles. C'est triste de ne pas être ce que l'on veut. Je voudrai être... J'ai envie d'être avec lui. Qui? ...Euh..Dans un autre endroit...Oui... Tout me passe au dessus de la tête...Cela me déconcerte...Ne s'accrocher à rien...A rien...On se ressemble...On s'attire..Mais....Elle a rêvé qu'elle se cachait dans ses cheveux.C'est romantique..Ah oui la belle image...Allez on s'en fou...On s'en fou...Pour rire...
dimanche, octobre 07, 2007
Contre La Table
Et si un jour, partant
Tu te rend compte ce jour
Que partant tu te fond
Je te l'assure, rêvant
Tu prendras tout entier
Et tout entier dans tes filets
Les mailles de fer d'une tour
Qui surplombe de Pagaille
Toute l'immensité Parisienne
Et marchant, diffère tes détours
La jeunesse, sautant sur les tombes
a la gare sur Lachaise pour eux
Eux pour qui je n'est pas d'égard
Les baisers des vieux époux qui,
Coulent sales dans l'eau des espoirs
Dans l'eau vieille pour qui je déteste la Loire
Copie calme et soir pâle d'une nuit
Calmant les déboires des râles du métro
A minuit, amants râleurs du retard des oiseaux
Un retard qui tuant les rossignols, fait chanter les moineaux
Le 26 Septembre 2007
mardi, septembre 18, 2007
La Déroute Ferroviaire
Cela faisait déjà une heure qu'elle attendait. Patiemment assise sur les bancs inconfortables de la Gare. Le grand hall était ensoleillé et les derniers rayons du jour chauffaient sa nuque.Elle étaient aux aguets, sera t-il là? Elle se sentait usée...et peut-être bien fatiguée...mais elle conservaient cette légère palpitation au coeur lorsqu'elle devinait une tête blonde. Au milieu de tous ces gens qui se pressaient considérant, sourcils froncés, les horaires des trains, la jeune fille semblait terriblement décalée, un air hagard qui n'allait pas à son âge; une lassitude qui dégoulinait sur le banc. Installée à côté d'un grand garçon décharné, elle ne saisissait pas les causes de son immobilisme éclatant. Même sachant qu'elle ne l'apercevrait pas, elle restait. Observant les valises à roulettes, les chats craintifs dans leurs boites de voyage elle entendait le satisfaisant bruit du compostage des billets. Elle remarquait finalement l'inutilité flagrante de sa présence dans cette abîme instable où la la lumière baissait lentement. Alors elle se leva. Les yeux dans le vague. Avec le goût amer de ce rendez-vous improvisé et raté. Dehors le déluge...L'eau de pluie entre les lèvres...Tout était affreusement flou, alors, mécaniquement, elle sortit sans ménagement ses lunettes d'incontestable myope. Et tout devint plus clair, le paysage autant autant que la désillusion...
lundi, septembre 10, 2007
Le Gouffre Psychotrope
Assise sur l'herbe de ce parc peuplé, elle parlait. Autour, des amis...quelques lointains sourires. Si parfois elle osait lever la tête, elle apercevait l'illusion des minces étoiles que le ciel noir de Septembre déniait laisser entrevoir au yeux sombres de la jeune fille. Elle riait et bien souvent ne répondait au jeune homme qui lui parlait qu'après plusieurs hésitations internes. Il faut dire que Virginie était Balance. Elle s'accordait volontiers que l'horoscope n'était pas tout...Cependant elle s'efforçait d'y croire. Comme pour s'appuyer sur quelque chose. Il lui sembla être en harmonie avec son agréable interlocuteur mais à dire vrai quelques jours après, elle s'avoua avec surprise qu'elle ne se souvenait ni du propos de la douce conversation, ni du visage du garçon en question. Etait-ce bien important au fond? Un détail lui revint brutalement quelque temps après, il lui paru qu'à la fin de la soirée il lui avait dit lentement : "A bientôt...J'espère". Elle n'osait cependant pas en tirer de conclusion hâtive. Elle se contenta de renverser son café sur les pages d'un affreux Dan Brown de supermarché. Elle jeta le marque page imbibé de sa boisson favorite sans voire disparaître dans les gouttes épaisses du liquide, un numéro de téléphone griffonné...un soir de Septembre.
vendredi, août 31, 2007
Long is The Way
dimanche, août 19, 2007
Ma Mie---/---
Une semaine
Pour huit mois de peine
Elle rit avec toi
Toi qui pleure sans elle
Je souriais devant ta peau
Sourire académique
Non
Pleure angélique
Oui grosse subtilité
Fine vulgarité
Ta main sur mon cou
Je dors comme une femme
Soudain je crie au loup
Rêve
Joues anémiques
Réveille ma pudeur
Révèle ma saleté de coeur
Non
Vert d'ivresse
Tes yeux m'invite
Pécheresse
Rouge de peur
La fille paresse
Jambes roses et meurtrières
Mortelle
Lèvres éduquées et pâtissières
Belle
Belle
Elle est belle
La Baignoire
La jeune fille lisait pour la énième fois le même chapitre; Mais elle ne comprenait toujours rien. Abandonnant sa lecture nonchalamment, elle se fit couler un bain. Barbotant avec plaisir, se délectant dans la mousse, inspirant les effluves fruités des huiles essentielles. Elles se laissa aller à ses pensés, allant des cours à la famille en s'arrêtant avec insistance sur Mr Giocho. Repassant dans sa tête les possibilités impossibles d'une romance avec son professeur de français. Une folle envie de l'avoir pour mieux ne plus y penser. Elle plongea la tête sous l'eau, hésitant à y rester pour l'éternité. Elle sortit sans ménagement répandant de l'eau sur son sillage. Elle s'allongea trempé sur le canapé de velours rouge inondant l'agréable tissu.
Mains
Putain de vie qui nous trompe et déçoit. Je sais c'est pas nouveau ce que je dit là. Mais c'est vrai qu'on s'en veut d'y croire l'espace d'un instant. Et malgré les mauvais coups, le pire c'est qu'on s'attache au dernier petit espoir. Tu me dira c'est ça la Vie: Toujours y croire. Mais alors je te répondrai la Vie, alors c'est toujours être déçu. Ca fait mal de se construire sur des rêves et d'avoir des piliers imaginaires. Mais c'est vrai il ne faut rien regretter et ce serait dénué de sens de gâcher le peu de chance que l'on a en s'apitoyant. Et puis es que c'est pas légèrement con de toujours reporter la chance sur la Vie et sur la Chance? Sûrement que ce doit être bien plus agréable pour notre amour-propre (ou sale). Mais je sais que malgré tout il y a des choses que l'on ne contrôlent pas et puis il y a la roue. Oui la fameuse roue. Mais oui souvenez vous... Celle qui tourne. La roue tourne. C'est ce qu'on dit. Par habitude. Et je ne sais pas pourquoi j'y crois. Certainement pour éviter le malheureux chapitre de l'adolescent suicidaire et complètement névrosé. C'est pathétique. "Pathos". Parlons de l'aveuglement. Encore du rêve. De l'imaginaire. Du jeu. Mais pas la Vie. Enfin ça dépend pour qui.Il ne faut pas confondre c'est cela qui est dur. Et surtout arrêter d'interpréter. Parce que c'est "lambda". Non si je dit "lambda" c'est juste parce que je viens de m'apercevoir que j'écrivais rarement ce mot.
le 4/06/07
Observation°°°
Je revois dans ce miroir
Les vestiges de mon excellence
Certainement de mon insouciance aussi,
Feu ma désinvolture
Mon adresse sûr devant les reflets
Ceux des glaces, ceux des lacs
Je me moque de l'usage
Seulement pour ces deux heures
Submergé par le travail
Tout un empire de connaissance
Mon image se renvoie aujourd'hui
Sur le papier, sur les vitres mouillées de pluie
Mon insolence n'est plus
Juste les ruines de mon dédain
Celui de l'assurance, de l'infini
Ca fait pas mal de temps
Que j'aurais du apercevoir
Les lumières de la réussite
S'allumer puis très vite
S'éteindre...Comme l'espoir qui croit t'étreindre
Mais en vérité t'étrangle.
Le 16 mai 2007
Géneration
Il est 18h00, je cours, pas très vite, juste assez pour sentir l'air glacé dans mes cheveux. Juste assez pour avoir la prétention de penser que je suis heureuse, que j'ai 15 ans et que le monde m'appartient. Il fait froid, pas trop, mais juste assez pour avoir la bêtise de me sentir invincible. Je cours, la tête en l'air, guette-ant l'infime ouverture sur ce qui est commun a ce monde. Notre cher ciel-toi qui ne fait pas de différence antre les hommes.
Je traverse la rue sans regarder mes pieds, sans regarder ni à droite ni à gauche, simplement en l'air. Peut-être pour tester les limites. Pour avoir la naïveté de croire en une chance, à un destin écrit pour nous, une attention particulière qui nous signifierai comme une promesse que la mort n'est pas réellement d'actualité. Mais tant pis.
Et le pire... c'est que je n'ai pas vu le temps passé
Pluralisme
Me coucher. Je n'ai qu'une envie : vaciller. Oui,oui ma tête est lourde. C'est une décision que j'ai prise : je suis fatiguée/ Je l'a regarde, l'air intéressé mais je n'écoute rien. J'entend le flot de sa voie sans faille. Je songe à un oreiller, grand, frais, neuf. Je dois rester éveillé, être présente-Là- Il y en a qui ont de la chance. Ils sont si peu, si infime est le hasard. On peut être con et réussir. Ce n'est pas une hypothèse. Attention je part en thèse... Peu à peu je m'éveille. Que faites vous, là en ce moment ? Moi je, moi je moi j'apprend. J'en ai de la chance hein ? Tu me parlera de le misère, je te parlerai des valvules du coeur. Il vibre. L'amour c'est mental. Je vois pas comment un coeur peut ressentir des sentiments. C'est moche un coeur. Tout ça c'est du pipo. Encore une image idyllique à la con. Tu savais qu'on avait 5 litres de sans dans le corps. Ca fait 5 bouteilles d'eau minéral. Putain c'est énorme !! Non non moi c'est Maya... Ne pensez pas s'il vous plaît que je sois schizophrène. Youpi, on démarre le TP14. Que je suis heureuse!! quel bonheur !! Cette salle est horrible, plafond bas et écrasant, lumière blanche et blafarde qui me donne un teint de morue. Tableau vert foncé. Enfin la joie quoi ... Aller je bosse, à toute. Je reste immobile. Rêver ma vie, vivre mes rêves. Je vous le dit tout de suite, ce n'est pas de moi .
Eau de Vie
Aveux
Pourtant, vous me semblez perdu
A l'ombre de vous même
Sous vos doigts décharnés, pourtant
En faux semblant je vous aime
Pourtant, nu sans vos écailles
Perdant de mes prières
Vous êtes inexistant, pourtant
Sans foi, sans moi, se taire
Pourtant, moi sans vous, je tombe
Du haut d'un arbre, en vain
Le souvenir heureux, pourtant
Vos mensonges saillants coquins
Et pourtant
je suis essoufflé de votre absence
Malgré nos bonheurs éclatant
Pourtant...
26/04/07
lundi, août 13, 2007
DesaXés°°°°
samedi, janvier 13, 2007
2007
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