vendredi, août 31, 2007

Long is The Way

Parfois, Oui on se dit qu'il y a encore un bout de temps a vivre et puis il y a des jours ou l'on rencontre les bonnes épaules.. Alors on voudrais s'endormir... Ondoyante..C'est tout... Juste Partir D'ici..Changer... Dans une ville ou personne ne vous connait... Personne ne vous attend...

dimanche, août 19, 2007

Ma Mie---/---


Une semaine
Pour huit mois de peine
Elle rit avec toi
Toi qui pleure sans elle
Je souriais devant ta peau
Sourire académique
Non
Pleure angélique
Oui grosse subtilité
Fine vulgarité
Ta main sur mon cou
Je dors comme une femme
Soudain je crie au loup
Rêve
Joues anémiques
Réveille ma pudeur
Révèle ma saleté de coeur
Non
Vert d'ivresse
Tes yeux m'invite
Pécheresse
Rouge de peur
La fille paresse
Jambes roses et meurtrières
Mortelle
Lèvres éduquées et pâtissières
Belle
Belle
Elle est belle

La Baignoire

La jeune fille lisait pour la énième fois le même chapitre; Mais elle ne comprenait toujours rien. Abandonnant sa lecture nonchalamment, elle se fit couler un bain. Barbotant avec plaisir, se délectant dans la mousse, inspirant les effluves fruités des huiles essentielles. Elles se laissa aller à ses pensés, allant des cours à la famille en s'arrêtant avec insistance sur Mr Giocho. Repassant dans sa tête les possibilités impossibles d'une romance avec son professeur de français. Une folle envie de l'avoir pour mieux ne plus y penser. Elle plongea la tête sous l'eau, hésitant à y rester pour l'éternité. Elle sortit sans ménagement répandant de l'eau sur son sillage. Elle s'allongea trempé sur le canapé de velours rouge inondant l'agréable tissu.

Mains


Putain de vie qui nous trompe et déçoit. Je sais c'est pas nouveau ce que je dit là. Mais c'est vrai qu'on s'en veut d'y croire l'espace d'un instant. Et malgré les mauvais coups, le pire c'est qu'on s'attache au dernier petit espoir. Tu me dira c'est ça la Vie: Toujours y croire. Mais alors je te répondrai la Vie, alors c'est toujours être déçu. Ca fait mal de se construire sur des rêves et d'avoir des piliers imaginaires. Mais c'est vrai il ne faut rien regretter et ce serait dénué de sens de gâcher le peu de chance que l'on a en s'apitoyant. Et puis es que c'est pas légèrement con de toujours reporter la chance sur la Vie et sur la Chance? Sûrement que ce doit être bien plus agréable pour notre amour-propre (ou sale). Mais je sais que malgré tout il y a des choses que l'on ne contrôlent pas et puis il y a la roue. Oui la fameuse roue. Mais oui souvenez vous... Celle qui tourne. La roue tourne. C'est ce qu'on dit. Par habitude. Et je ne sais pas pourquoi j'y crois. Certainement pour éviter le malheureux chapitre de l'adolescent suicidaire et complètement névrosé. C'est pathétique. "Pathos". Parlons de l'aveuglement. Encore du rêve. De l'imaginaire. Du jeu. Mais pas la Vie. Enfin ça dépend pour qui.Il ne faut pas confondre c'est cela qui est dur. Et surtout arrêter d'interpréter. Parce que c'est "lambda". Non si je dit "lambda" c'est juste parce que je viens de m'apercevoir que j'écrivais rarement ce mot.


le 4/06/07

Observation°°°


Je revois dans ce miroir
Les vestiges de mon excellence
Certainement de mon insouciance aussi,
Feu ma désinvolture
Mon adresse sûr devant les reflets
Ceux des glaces, ceux des lacs
Je me moque de l'usage
Seulement pour ces deux heures
Submergé par le travail
Tout un empire de connaissance
Mon image se renvoie aujourd'hui
Sur le papier, sur les vitres mouillées de pluie
Mon insolence n'est plus
Juste les ruines de mon dédain
Celui de l'assurance, de l'infini
Ca fait pas mal de temps
Que j'aurais du apercevoir
Les lumières de la réussite
S'allumer puis très vite
S'éteindre...Comme l'espoir qui croit t'étreindre
Mais en vérité t'étrangle.


Le 16 mai 2007

Géneration


Il est 18h00, je cours, pas très vite, juste assez pour sentir l'air glacé dans mes cheveux. Juste assez pour avoir la prétention de penser que je suis heureuse, que j'ai 15 ans et que le monde m'appartient. Il fait froid, pas trop, mais juste assez pour avoir la bêtise de me sentir invincible. Je cours, la tête en l'air, guette-ant l'infime ouverture sur ce qui est commun a ce monde. Notre cher ciel-toi qui ne fait pas de différence antre les hommes.
Je traverse la rue sans regarder mes pieds, sans regarder ni à droite ni à gauche, simplement en l'air. Peut-être pour tester les limites. Pour avoir la naïveté de croire en une chance, à un destin écrit pour nous, une attention particulière qui nous signifierai comme une promesse que la mort n'est pas réellement d'actualité. Mais tant pis.
Et le pire... c'est que je n'ai pas vu le temps passé

Pluralisme

Me coucher. Je n'ai qu'une envie : vaciller. Oui,oui ma tête est lourde. C'est une décision que j'ai prise : je suis fatiguée/ Je l'a regarde, l'air intéressé mais je n'écoute rien. J'entend le flot de sa voie sans faille. Je songe à un oreiller, grand, frais, neuf. Je dois rester éveillé, être présente-Là- Il y en a qui ont de la chance. Ils sont si peu, si infime est le hasard. On peut être con et réussir. Ce n'est pas une hypothèse. Attention je part en thèse... Peu à peu je m'éveille. Que faites vous, là en ce moment ? Moi je, moi je moi j'apprend. J'en ai de la chance hein ? Tu me parlera de le misère, je te parlerai des valvules du coeur. Il vibre. L'amour c'est mental. Je vois pas comment un coeur peut ressentir des sentiments. C'est moche un coeur. Tout ça c'est du pipo. Encore une image idyllique à la con. Tu savais qu'on avait 5 litres de sans dans le corps. Ca fait 5 bouteilles d'eau minéral. Putain c'est énorme !! Non non moi c'est Maya... Ne pensez pas s'il vous plaît que je sois schizophrène. Youpi, on démarre le TP14. Que je suis heureuse!! quel bonheur !! Cette salle est horrible, plafond bas et écrasant, lumière blanche et blafarde qui me donne un teint de morue. Tableau vert foncé. Enfin la joie quoi ... Aller je bosse, à toute. Je reste immobile. Rêver ma vie, vivre mes rêves. Je vous le dit tout de suite, ce n'est pas de moi .

Eau de Vie


Aveux

Pourtant, vous me semblez perdu
A l'ombre de vous même
Sous vos doigts décharnés, pourtant
En faux semblant je vous aime

Pourtant, nu sans vos écailles
Perdant de mes prières
Vous êtes inexistant, pourtant
Sans foi, sans moi, se taire

Pourtant, moi sans vous, je tombe
Du haut d'un arbre, en vain
Le souvenir heureux, pourtant
Vos mensonges saillants coquins

Et pourtant
je suis essoufflé de votre absence
Malgré nos bonheurs éclatant
Pourtant...

26/04/07

lundi, août 13, 2007

DesaXés°°°°


Je voudrais vous parler de "The Misfits", c'est un film très important dans la carrière de Marilyn, je trouve que c'est dans ce film qu'on ressent le plus le personage de Marilyn, elle a un jeu vraiment formidable. C'est une veritable mise en abîme pour elle. un travail magnifique!

Le retour...



Je reviens... à Grand pas...